Les mouvements aériens entre Paris et les aéroports français en 1996
Catherine Ploux-Le Roch
Les mouvements aériens correspondent au nombre de rotations sur une ligne donnée (c'est-à-dire les vols au départ ou à destination d'un même aéroport). Cependant, pour avoir une idée fiable de l'importance d'une liaison ne suffit pas. Il faut traiter en parallèle les flux (marchandises, passagers ou mixtes). En effet, selon la taille de l'appareil affrété (gros porteur ou petit avion) – malgré des mouvements comparables –, les volumes transportés varient dans des proportions parfois sensibles.
Au départ de Paris, on notera un déséquilibre entre les liaisons à destination de l'ouest et celles à destination du nord et de l'est de la zone. Tous les aéroports de la partie occidentale ont des rotations significatives, alors que seul celui de Lille est en bonne position dans la partie orientale de la zone transmanche. Il faut bien sûr souligner que la desserte routière et ferroviaire est inversement avantageuse à celle de la desserte aérienne.
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