Recherche, recherche-développement et dispositif d'accompagnement en Basse-Normandie (2002)


Pascal Buléon, Maud Lucas

Cette brève présentation a pour but de donner une description courte et synthétique des dispositifs de recherche en Basse-Normandie. Elle actualise un document produit il y a cinq ans. Elle ne prétend pas à une analyse ou une présentation approfondie de ces dispositifs pour lesquels on pourra s'adresser aux différents organismes répertoriés.

La Basse-Normandie, à la grande différence de sa voisine la Haute-Normandie, dispose d'un appareil de recherche essentiellement public. Sa vieille université (l'une des plus anciennes de France, fondée en 1432 par le roi d'Angleterre), reconstruite et redimensionnée après la Seconde Guerre mondiale a, dès les années 1960, jeté les bases des domaines de recherche que l'on retrouve aujourd'hui.

La politique d'État de localisation de grands équipements jointe à l'action d'élus influents est venue donner une impulsion décisive, ce fut le cas avec l'implantation du Grand accélérateur national d'ions lourds (GANIL) en 1983 par Michel d'Ornano, alors ministre de l'Industrie. Une politique similaire pour de grands services d'entreprises d'État a été favorisée par l'implantation du CNET de France Télécom poussée par Louis Mexandeau, ministre des PTT dans le gouvernement Mauroy. Le CNET est aujourd'hui appelé France Télécom R&D.

La croissance industrielle forte des années 1960 avait pour caractéristique en cette région d'avoir surtout produit des établissements et des emplois peu qualifiés. Il faut attendre les années 1980 et surtout les années 1990 pour voir une évolution qualitative de la recherche-développement privée. Le grand groupe industriel Philips Composants est aujourd'hui illustrative de cette évolution : à l'origine entreprise essentiellement dédiée au montage (à l'époque RTC), Philips a une forte dimension dans la mise au point de procédé et la R&D avec la fondation d'un laboratoire mixte avec l'ISMRA. Philips produit aujourd'hui les puces électroniques pour près de la moitié des téléviseurs et des téléphones portables vendus dans le monde. Ces positions sont toujours susceptibles d'être remises en cause par l'évolution mondiale du secteur.

La politique du ministère de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur a conduit dans les vingt dernières années, d'une part à constituer des pôles de recherche à la masse critique, à faire affirmer aux établissements universitaires des points forts et des axes de développement prioritaires, et d'autre part avec le ministère de l'Industrie à accroître les liens entre recherche publique et entreprises. Cette orientation s'est nourrie du besoin grandissant de recherche-développement, du perfectionnement des process, de la recherche de meilleure qualité, des besoins de répondre à de nouvelles normes du côté des entreprises. Elle s'est nourrie également du côté des universités de volonté de se lier à leur milieu environnant, de promouvoir des points forts, de l'apparition progressive de concurrence entre établissements.

C'est ainsi qu'au travers des procédures contractuelles, entre les établissements et les autorités de tutelles (contrats quadriennaux) entre les établissements et les grands organismes de recherche (contrats d'association) et entre l'État et les régions (contrat de plan) ou même avec l'Europe (DOCUP, documents uniques de programmation) ont progressivement pris forme des pôles, des regroupements. Ces orientations, ainsi que la prise en charge par les Régions dans le cadre des compétences dévolues par la décentralisation et les agglomérations, d'actions de soutien à l'enseignement supérieur et la recherche, ont fait naître divers dispositifs d'accompagnement, d'interface et de valorisation de la recherche. Il est frappant de voir depuis l'établissement du précédent document, il y a cinq ans, leur multiplication (cf. Archives).

Ces évolutions et orientations sont nationales et l'évolution de la région bas-normande sur ce point est parallèle à beaucoup de ses homologues, l'institution régionale compte parmi celles en France dont l'engagement financier dans le développement de la recherche est important. Dans le projet de SOLEIL, autre grand équipement de science de la matière finalement implanté dans l'Essonne, la Région avait envisagé d'apporter 500 millions de francs.

Il est un trait distinctif, lié à la technicité spéciale d'un secteur très particulier qui développe des process intégrant une recherche-développement spécifique : le traitement des déchets nucléaires et de façon élargie la maîtrise de travail en milieu hostile ou de façon plus élargie encore la maîtrise d'ambiance (biotechnologie, agro-alimentaire, électronique...). La décision d'État d'implantation du CEA, puis de la Cogéma à la Hague a fait de ce centre un pôle mondial en la matière.

La recherche publique est principalement concentrée à l'Université de Caen en association avec des laboratoires de grands organismes nationaux de recherche tels que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l'Institut de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER).

La recherche à l'Université de Caen Basse-Normandie dispose d'un important potentiel pluridisciplinaire de 1 313 enseignants-chercheurs regroupés dans 45 équipes de recherche. Ces équipes de recherche sont souvent associées à de grands organismes de recherche dont principalement le CNRS, l'INSERM, l'INRA... Grosse université dans les années 1960, l'université de Caen Basse-Normandie avec ses antennes compte parmi celle de rang moyen (en taille) dans les régions ; son antériorité lui donne proportionnellement un poids de recherche plus important.

La Délégation Normandie du CNRS, créée à Caen le 1er février 1991, couvre les deux régions : Basse-Normandie et Haute-Normandie. Elle gère 35 unités de recherche et 446 agents du CNRS répartis entre Caen, Rouen et Le Havre. Avec des partenaires de l'enseignement supérieur et du CEA (Commissariat à l'énergie atomique), le CNRS en Normandie représente près de 1 200 personnes.

L'organisation de la recherche universitaire bas-normande est structurée en plusieurs pôles (issus de processus décris ci-dessus) construits autour d'équipes de recherche reconnues par le ministère de la Recherche et associées aux grands organismes de recherche : CNRS, INSERM, CEA ou en liaison avec l'IFREMER. L'Université dans son dernier projet quadriennal, inscrit au contrat de plan État/Région, a structuré son organisation scientifique autour de cinq pôles prioritaires et deux pôles en émergence.

Les pôles prioritaires

Le pôle biologie fondamentale et appliquée

Sont regroupées dans ce pôle une Unité mixte de recherche (UMR) INRA et quatre équipes d'accueil dont deux unités sous contrat avec l'INRA et une en liaison avec l'IFREMER. Ce pôle intègre également un laboratoire de recherche de l'IUT de Caen associé à l'UFR de Sciences : le ERPCB (Équipe de recherche en physico-chimie et biotechnologies). Ces équipes de recherche travaillent en agrobio-industrie, en agronomie et dans le domaine des biotechnologies marines.

Le pôle chimie moléculaire, neurosciences, médicament (en commun avec l'ISMRA de Caen)

Les axes de recherche de ce pôle sont l'épidémiologie, la biologie et la pharmacologie cellulaire, l'immunologie et la physiologie cardiaque. Ces recherches s'appuient sur six équipes de recherche (deux UMR CNRS, dont une associée au CEA et une Unité propre de recherche (UPR) INSERM) et un Institut fédératif de recherche (IFR) en neuro-imagerie fonctionnelle.

L'IFR fédère un ensemble de compétences, telles que l'imagerie fonctionnelle, la neurospsychologie et neuropharmacologie. L'IFR est porté par l'Université de Caen, le Centre hospitalier régional universitaire de Caen (CHU), le CNRS, l'INSERM, l'INSA et le CEA.

Le pôle chimie moléculaire, neurosciences, médicament est en liaison avec le centre CYCERON. De renommée internationale en neurosciences, CYCERON décline ses recherches dans deux domaines : le diagnostic médical en physiopathologie cérébrale, cardiologie, oncologie cérébrale et l'industrie (test d'efficacité de nouvelles molécules à la demande d'industriels du médicament).

Ce pôle est également intégré au réseau interrégional Pôle universitaire normand de chimie organique fine (PUNCHOrga) qui regroupe des chercheurs de Basse-Normandie et de Haute-Normandie.

Le pôle biologie médicale, épidémiologie

Ce pôle regroupe sept équipes situées au CHU et au Centre régional de lutte contre le cancer François Baclesse, dont l'une est liée à l'INSERM. Les thèmes de recherche développés dans ce pôle sont la biologie et la pharmacologie cellulaire, l'épidémiologie moléculaire, l'évaluation des actions de santé, la prévention, le dépistage, la physiologie cellulaire cardiaque et digestive.

Le pôle mathématique, informatique, imagerie, technologies de l'information et de la communication (en commun avec l'ISMRA de Caen)

Ce pôle est constitué de quatre équipes de recherche dont deux unités associées au CNRS. Les thématiques de recherche concernent toute la chaîne de traitement de l'information et s'organisent en trois axes. Le premier axe concerne le traitement et l'analyse d'images (image biomédicale, matériaux). Le deuxième axe traite de l'ingénierie de l'information et de la communication (sécurité, document électronique) et le troisième s'intéresse à l'étude des capteurs et à l'instrumentation (capteurs à haute spécificité, contrôle des procédés).

Le pôle sciences humaines et sociales

Ce pôle regroupe vingt-cinq équipes de recherche dont neuf unités associées au CNRS. La Maison de la recherche en sciences humaines (MRSH), ouverte en 1995, a structuré la recherche dans ce secteur qui comporte nécessairement un large éventail de domaines traités, ainsi qu'une organisation très différente d'un domaine à l'autre. Des pôles nationaux sont présents, dont la base de traitement de données sociales françaises. Des liens ont été organisés via la MRSH entre l'Université, le Mémorial de Caen et l'Institut mémoire de l'édition contemporaine (IMEC). Au-delà des champs disciplinaires, existent des programmes pluridisciplinaires.

Deux pôles prioritaires rattachés à l'ISMRA

Le pôle ions lourds-matière

Il regroupe le GANIL et l'ISMRA associés au CNRS. Mis en service à Caen en 1983, le GANIL est un outil commun au CEA et au CNRS. Il emploie 250 physiciens, ingénieurs et techniciens. Sa mission première est d'offrir à la communauté scientifique les moyens de conduire des recherches fondamentales en physique nucléaire, physique atomique et en matière condensée. L'extension du GANIL dénommée SPIRAL (Système de production d'ions radioactifs accélérés en ligne) permet à la France de conforter une position mondiale dans le domaine de la physique du noyau atomique.

Le pôle matériaux

Ce pôle regroupe six laboratoires dont quatre unités mixtes de recherche CNRS-ISMRA.

En juillet 2000, le ministère de la Recherche a créé un Centre national de recherche technologique (CNRT) Matériaux. Ce centre a pour vocation d'effectuer une recherche technique dans le domaine des matériaux à l'initiative des industriels en collaboration avec les chercheurs des laboratoires publics. Le CNRS, l'ISMRA et l'Université de Caen Basse-Normandie sont les partenaires universitaires du CNRT Matériaux dans lequel sont impliqués le laboratoire CRISMAT, l'équipe ESCTM rattachée au CRISMAT, le laboratoire LCMT, le laboratoire LCS, le laboratoire LUSAC de Cherbourg et le laboratoire mixte ISMRA-Phillips (LAMIP), avec lequel les chercheurs du laboratoire CRISMAT (laboratoire de Cristallographie et sciences des matériaux) de l'ISMRA ont développé des relations privilégiées dans le domaine de l'étude de la défaillance des circuits intégrés.

Deux pôles en émergence

Le pôle maîtrise d'ambiance

L'objectif du pôle maîtrise d'ambiance est de faire de Cherbourg un pôle de compétence national, voire européen, en s'appuyant notamment sur la création d'un Comité régional d'études sur la maîtrise d'ambiance (CREMA) et sur la réalisation d'une plateforme de recherche technologique à Cherbourg–Saint-Lô. Les axes de recherches portent sur la commande des procédés et la métrologie, la connaissance et la maîtrise des atmosphères contrôlées et enfin sur la maîtrise du comportement humain. Ce pôle repose sur les besoins de divers secteurs d'activités comme l'agro-alimentaire, la chimie, la micro-électronique, les milieux hospitaliers, le nucléaire et la pharmacie.

Le pôle géosciences mécaniques

Ce pôle réunit des géologues, des mécaniciens des fluides et des géographes. Il se caractérise par la surveillance sismologique en Normandie, les études de la dynamique côtière, les aménagements des littoraux, l'hydrologie continentale, l'érosion des bassins-versants.

La recherche publique est soutenue par des dispositifs d'accompagnements de valorisation de la recherche. Les objectifs de ces dispositifs d'accompagnement sont d'une part l'organisation de la recherche et d'autre part la diffusion technologique.

La cellule de valorisation de l'Université de Caen associée à Aura-Phénix, le service de partenariat et de la valorisation du CNRS et le département de relations industrielles de l'ISMRA sont des structures d'interface généralistes en charge d'organiser la valorisation des compétences de la recherche publique de ces établissements. À ces services directement liés aux établissements, s'ajoutent comme partout en France, des organismes à l'initiative des collectivités (Région ou agglomérations), les uns tournés vers un rôle d'interface technique, les autres vers la valorisation, la diffusion et la création d'activités. Ainsi existent le Centre des technologies nouvelles (CTN) à l'initiative de la Région, l'une des deux ADRIA (Association pour le développement de la recherche appliquée dans les industries agricoles et alimentaires) existant en France, la Technopole de Caen Synergia et récemment celle de Cherbourg.

Dans l'effort de promotion de recherche-développement avec les entreprises, le contrat de plan a poussé deux pôles et deux comités régionaux dans les TIC et l'agro-bioindustries :

Le pôle Informatique, imagerie, technologies de l'information et de la communication (ITIC) est intégré dans un Comité régional de l'image, des technologies de l'information et de la communication (CRITIC). Il est composé de représentants de l'enseignement supérieur, de la recherche, du transfert de technologie, d'entreprises bas-normandes, de représentants du Conseil régional de Basse-Normandie et du ministère de la Recherche. Il a pour mission d'encourager toute action concourant au développement scientifique, technologique ou économique régional dans le domaine de l'ITIC.

Un Comité régional agro-bioindustrie (CRAB) a été créé au sein du pôle biologie fondamentale et appliquée. Il réunit l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), l'INRA, l'Institut régional de biologie appliquée (IRBA), l'Association pour le développement de la recherche appliquée dans les industries agricoles et alimentaires (ADRIA), l'IFREMER et INTECHMER. Les objectifs du CRAB sont de rassembler les équipes de recherche en biologie, de coordonner leurs travaux et de promouvoir des collaborations industrielles régionales, interrégionales et européennes. En complément du CRAB, un Institut en biologie et agrobio-industries (ISBIO) est en projet. Il aura pour vocation de fédérer les programmes de recherche et d'améliorer les relations avec le tissu économique.

La Basse-Normandie dispose de plusieurs Centres régionaux d'innovation et de transfert de technologie (CRITT). Ces centres font essentiellement du conseil aux PME-PMI en innovation et en transfert de technologies. Il existe sur le territoire normand deux CRITT généralistes :

et deux CRITT spécialisés :

Dans les politiques nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche est apparue la préoccupation de création d'activités économiques par des étudiants et par des enseignants chercheurs. L'Université de Caen et l'ISMRA ont été les premiers établissements français à mettre sur pied une couveuse d'entreprise destinée à accompagner des porteurs de projets d'étudiants.

Dans la première vague des incubateurs universitaires, la Basse-Normandie a créé Normandie Incubation. Cet incubateur bas-normand d'entreprises technologiques assure plusieurs missions comme la détection de projets au sein des établissements de recherche, l'aide à la création d'entreprise et l'aide au développement technologique du projet de création avec l'appui logistique et scientifique du laboratoire d'accueil.

La recherche publique bas-normande a développé des complémentarités avec plusieurs laboratoires de recherche privée qui couvrent des domaines divers comme l'électronique et les ITIC, la biologie appliquée et l'agro-alimentaire.

Dans le secteur de la biologie et de l'agro-alimentaire les recherches portent, entre autres, sur l'amélioration génétique des productions légumières (SILEBAN à Gatteville-le-Phare), la recherche à partir d'enzymes de pulpe de betteraves pour l'oenologie et la production de jus de fruit (Lyven à Cagny), la recherche sur les polysaccharides (Degussa Texturant Systems à Baupte) ou bien sur la valorisation de souches de levains fongiques auprès de l'industrie fromagère (Standa laboratoires à Caen). Standa collabore dans ses recherches avec le laboratoire de microbiologie alimentaire et le laboratoire de physiologie et biochimie végétale de Caen.

Dans le secteur de l'électronique et des ITIC, la Basse-Normandie est un pôle majeur confortée par des unités de recherche universitaires et des centres de recherche et développement dans le secteur privé. En électronique, plusieurs entreprises, dont Stepmind (Hérouville-Saint-Clair) et Philips Semi-Conducteurs (Caen), s'appuient sur la recherche universitaire. Cette dernière dispose d'un centre de recherche et de développement spécialisé dans la recherche des circuits intégrés et des composants destinés au câble en fibre optique. En 2000, Philips Semi-conducteurs a mis sur pied une collaboration entre l'entreprise et la recherche publique. Un laboratoire mixte de recherche et de développement a ainsi été créé entre l'ISMRA et Philips Semi-conducteurs, nommé LAMIP (Laboratoire de microélectronique), qui est spécialisé dans l'analyse des défaillances dans les circuits intégrés. Créée en juillet 2000, Stepmind développe des "transceivers" pour des systèmes de communication radio numériques à haut débit. Son implantation à Caen a été influencée par la présence du laboratoire mixte de Philips Semi-Conducteurs et l'ISMRA.

Le domaine ITIC "Image, technologie de l'information et de la communication" est l'un des pôles scientifiques bas-normands importants. Les centres de recherche privés sont majoritairement implantés dans l'agglomération caennaise. France Télécom a installé son centre de recherche et développement à Caen. Spécialisé en courrier et paiement électronique, ce centre emploie 270 personnes dont les deux tiers sont des chercheurs et des techniciens. France Télécom R&D favorise la politique de l'essaimage dont est issue la start-up Highdeal. La recherche privée dans ce secteur est également représentée par Eolring et Netcentrex. Eolring est le créateur d'un commutateur multiservices capable de transmettre et communiquer à très haut débit la voix, l'image et les données informatiques sur fibre optique. 70 % de ses effectifs sont intégrés dans la recherche et développement. Netcentrex est spécialisé dans le multimédia sur IP (Internet Protocol).

La Basse-Normandie dispose de quelques pôles majeurs de recherche publique confortés par une recherche privée dynamique. Ces pôles se concentrent majoritairement dans l'agglomération caennaise, site de l'Université. Autour de ces pôles, gravitent de nombreux dispositifs d'accompagnement à la recherche favorisant les relations entre la recherche publique et les entreprises privées. Chaque pôle dispose de nombreuses structures de recherche performantes localisées principalement dans le département du Calvados ce qui est le cas pour le pôle biologie fondamentale et appliquée, le pôle chimie moléculaire, le pôle ITIC et le pôle sciences humaines. Deux autres pôles se situent dans deux autres agglomérations : le pôle maîtrise d'ambiance développé à Cherbourg adossé au tissu de compétence développé autour de la Cogéma mais également de la DCN et celui de la plasturgie à Alençon.

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